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GUIDE HANDICAP I LA COMPENSATION DES CONSÉQUENCES DU HANDICAP
La loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées introduit le droit à la compensation des
conséquences du handicap.
Objectif : construire l’équité professionnelle en tenant compte des spécificités liées
au handicap.
1. DÉTECTER/IDENTIFIER UNE SITUATION
DE HANDICAP AU TRAVAIL
Comme évoqué précédemment, c’est principalement au cours de la vie qu’une personne
peut être touchée par un handicap. Ainsi, seules 15 % des personnes contractent
leur handicap avant l’âge de 15 ans. Les maladies professionnelles ou accidents du
travail sont la 3ème cause de handicap (17 %) juste derrière le vieillissement et les
maladies ou accidents de la vie. A noter qu’un individu ne consacre que 15 % de son
« espérance de vie en bonne santé » à travailler (espérance de vie en bonne santé :
63,5 ans en 2007 en France selon l’INSEE). Cette situation amène donc à réfléchir
sur les risques professionnels et sur la prévention associée.
Par ailleurs, seuls 20 % des handicaps sont directement visibles. On ne remarque
ainsi que rarement diabète, insuffisance rénale, épilepsie, daltonisme, déficience
auditive partielle d’une oreille, anomalie cardiaque, … Et pourtant, comme pour les
handicaps visibles, ces situations peuvent entraîner des conséquences et donc
induire des besoins spécifiques pour la personne qui est concernée.
2. LA DÉCLARATION D’UN HANDICAP :
UNE QUESTION DE CONFIANCE
L’engagement de l’entreprise est bien de faire valoir le droit à compensation auprès
de ses salariés. C’est pourquoi la démarche de reconnaissance et de déclaration de
son handicap ne doit pas être perçue comme un frein à l’emploi mais bien comme
un moyen efficace de trouver des solutions.
Une personne handicapée ne déclarera son handicap que si elle est convaincue que :
• cela lui apportera des conditions de travail plus en adéquation avec ses besoins ;
• cela ne nuira pas à sa carrière.